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Nos lecteurs s'expriment en 2016 et 2017

 

Nos lecteurs qui souhaitent exprimer un point de vue ou un avis sur l'un des sujets abordés sur ce site peuvent  trouver ici  un espace pour le faire. Ecrivez nous ! (communication@uarga.org)

  


Vers année en cours 


Spécialiste ou militant : deux éthiques incompatibles ? (30 octobre 2017)

Bien sûr, on ne peut pas tout prévoir. Mais la sûreté ne se limite pas à la prévention des accidents, elle prend aussi en compte la limitation de leurs éventuelles conséquences. Si les réacteurs japonais avaient été équipés de recombineurs et de filtres à sable comme les nôtres, la contamination aurait été bien moindre !

B.Barré

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Bonjour,

Je suis assez convaincu par l'argument des déchets nucléaires, de Bertrand Barré.

Mais il y a un autre argument qu'il ne réfute pas, et j'exposais cet argument  dans ma lettre à ... où je disais que j'étais devenu anti-nucléaire : cet argument, c'est le risque d'une explosion du type de celle de Fukushima, qui n'a fait aucune victime, j'en suis bien d'accord (c'est le tsunami qui a fait 20 000 morts), mais qui a conduit le Japon à neutraliser des km2 de territoires autour de la centrale polluante.

C'est cette catastrophe, quelle qu'en soient les causes (le tsunami est effectivement improbable en France), mais ce pourrait être une panne électrique du refroidisseur de la centrale, ou tout autre chose, totalement imprévisible..

Jean DENEGRE (03/12)

 


Les Académies s'expriment sur le développement des ENR et des éoliennes (22 mai 2017)

Merci à l'auteur de cette remarquable « petite » étude que je vais diffuser largement.
Nous avons, depuis plusieurs années le sentiment de prêcher dans le vent.
Néanmoins, nous devons continuer : « Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre etc. »
bien cordialement
Jacques Blanc  (24/05)
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Bonjour et merci pour cet envoi. L'Encyclopédie de l'Energie a assuré une large diffusion de l'avis de l'Académie des Sciences dès que nous en avons eu connaissance. Il rejoint en effet les travaux de nos amis R. Vidil, D. Grand, C. Lebrun, D. Finon.
Très cordialement
Jean-Marie Martin-Amouroux  (24/05)


Que penser du développement des énergies renouvelables ? (12/04/2017)

 Personnellement aussi je pense que ce ne sont pas les ENR qui doivent être critiquées mais, au niveau d'un Pays, c'est l'objectif de réduire arbitrairement une production énergétique maîtrisée dans ses différentes composantes (le nucléaire) et de développer massivement les ENR qui, en l'état actuel des choses coutent à notre économie et au citoyen. L'objectif sain, pour moi, serait de booster activement la R et D associée à ces ENR pour trouver des solutions aux contraintes induites et ensuite de les déployer logiquement.

Gérard Lépine (25-05)

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Réponse de Louis-François Durret à Alain Gouchet

Il est toujours agréable de recevoir des commentaires, et même des critiques, après la publication d’un article, surtout quand ils proviennent de personnes aussi estimables et qualifiées qu’Alain Gouchet, que je salue bien amicalement.

Pour les lecteurs qui ne le savent pas, je m’autorise à révéler que c’est Alain qui m’a fait découvrir la pile à combustibles quand nous travaillions ensemble à Vélizy, et aussi la Corée, mais c’est une autre histoire…

Je rejoins parfaitement Alain quand il écrit qu’il faut prendre ....lire la réponse

Louis-François Durret  (24-05)

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Bonjour,
Avec un peu de délai - ce doit être le climat - je réagis au texte de LF Durret sur le développement des énergies renouvelables.
Je vous joins donc ma réflexion sur le sujet ; elle est ouverte et je serai ravi si elle débouche sur des échanges, des commentaires, etc.
Bonne réception, 
merci pour votre action,
très cordialement,
Alain Gouchet

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L'occasion ou jamais de vérifier que le projet énergétique d’Emmanuel Macron est probablement dans le vrai, qui mise sur une conquête sagement progressive de notre mix énergétique par des renouvelables auxquelles, ça ne fait pas l’ombre d’un doute, un providentiel stockage de l’énergie donnera tôt ou tard leurs lettres de noblesse.
André Pellen
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Il est toujours difficile de faire preuve de précision dans un texte très court ne servant que d’accroche conduisant à un lire un texte plus long et détaillé. Il y a des situations où les ENR même intermittentes présentent des avantages. C’est ce que nous aurions dû dire un peu plus clairement que dans une plaisanterie comme : il ne faut pas en abuser !
Ceci dit votre formulation est un peu technique mais guère contestable encore qu’en France, aujourd’hui même, EDF se vante d’être capable, grâce au suivi de charge des réacteurs, de palier l’intermittence des ENR, certes sans aller jusqu’à dire que ce soit une bonne chose. Donc sans recours à l’énergie fossile. Il nous parait clair qu’à une dose un peu élevée cela ne peut-être que suicidaire pour le parc.


Non, les énergies renouvelables intermittentes ne sont pas une bonne chose, Même à petite dose. Statistiquement elles produisent de 20 à 25% de l'énergie qui correspondrait à un fonctionnement de 8760 heures par an et donc doivent être reprises, statistiquement, par une centrale à combustible fossile pendant 75 à 80% du temps. Une centrale ENRi est, par conséquent et avant tout, un marché captif pour un fournisseur d'énergie fossile. 
Je n'arrive pas à croire et dire que c'est une bonne chose.  
A. Junca
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Aujourd’hui il est de plus en plus courant d’entendre dire que 100% renouvelable c'est possible dès 2050 : nouveau slogan international de tous les politiques se voulant progressifs. C’est à cela que nous pensions en écrivant la phrase incriminée. Nous aurions dû écrire pas plus de 20 à 25 % en production peut-être en 2050. Quant au dogme ambiant…il semble bien avoir contaminé tous les responsables (EDF, CEA, gouvernement) français.

Merci, excellent. 
Mais même vous, vous vous laissez aveugler par le dogme ambiant ? 
"la contribution des ENRi au mix électrique ne devrait pas excéder 20 à 25% en France." 
Pas d'accord. 10% maximum en l'État des connaissances. 
            Impact matière, 
            précarité énergétique, 
            effet sur la hausse du gaz donc du CO2, 
            manque à gagner pour la substitution des 70% d'énergie finale fossile vers l'électricité ou les    ENRth (mobilité et chauffage), 
autant de raisons de contester votre affirmation un peu aventureuse ? 
A Sauvons Le Climat, certains contestent ces idées reçues. 
Jean-Philippe Brette
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Une phrase qui n’est pas du goût de tout le monde 12 avril 2017
Les énergies renouvelables même intermittentes sont une bonne chose le lecteur comprendra cependant que, comme pour toutes les bonnes choses il ne faut pas en abuser : tout est dans la dose ! Dans l’état actuel des sciences et des techniques, et tant que le stockage de l’électricité ne sera pas efficace et économique, la contribution des ENRi au mix électrique ne devrait pas excéder 20 à 25% en France.

 


L’arrêt de Fessenheim sera décidé par le PDG d’EDF le moment venu (06/04/2017)

Oui vous avez raison la partie n’est pas gagnée à moyen terme. Mais même à court terme la ministre ne s’est pas déclarée battue : Je considère (a-t-elle déclaré) que la décision du conseil d’administration d’EDF vaut demande et donc de décret sera pris…
De fait dès le 9 avril le décret est paru au JO. 
S’il n’est pas conforme à la délibération d’EDF ou s’il va au-delà de ce que prévoit la Loi de Transition Énergétique, ce décret ne manquera pas d’être attaqué et inévitablement annulé par le Conseil d’Etat. Place donc aux juristes.
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C'était sans compter avec Notre Dame du Poitou  ! ! ! !
CC
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Quel soulagement pour nous tous !
Mais il ne faut pas nous endormir car sur le moyen terme la partie est encore loin d’être gagnée.
Jean Fluchère


L’incroyable légèreté de Radio-France (03/04/2017)

Lettre de Hervé Nifenecker au médiateur de RadioFrance (03/04/2017)
Chacun a pu lire l’excellente lettre d’Hervé Nifenecker au médiateur suite à l’émission ICI
Il en est résulté un échange avec le journaliste qu’on trouvera retranscrit dans ce lien   à la date du 03 04 17 dans la partie commentaires.
Il n’en demeure pas moins que le journaliste réitère ses critiques le 08 04 17 dans le rendez-vous du médiateur  ICI :
La défense du nucléaire, après l’accident de Fukushima (mars 2011) et surtout après les 5 années du quinquennat qui s’achève est devenue un véritable apostolat.

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Plusieurs lecteurs appartenant à Areva NP, notamment, nous ont écrit pour faire part de leur sentiment à propos de l’émission de France Inter et de sa reprise par toute la presse. Nous ne reprenons ici qu’un échantillon :

Merci
En effet, depuis ce week-end on assiste à de l’AREVA bashing de la part de Radio France. Je m’attendais à une réaction officielle mais rien n’est venu. Cette situation est mal vécue par de nombreux collaborateurs (je le constate tous les jours) surtout en ce moment difficile de recomposition de la filière. Merci encore.
AREVA NP


La France pays du tout nucléaire, dit-on ! (31/03/2017)
Nous avons relevé le vendredi 31 mars 2017 dans le courrier de La Croix  une mise au point de notre ami Jean-Luc Salanave qui relativise la fausse image de notre pays soi-disant "tout nucléaire" (cette réalité de notre paysage énergétique est trop rarement présentée dans nos médias) :
J’aimerais réagir à l’utilisation parfois déplacée qui est faite (y compris dans la campagne électorale) de notre image de pays « tout nucléaire » (image vantée par les uns, critiquée par les autres). Selon le ministère de l’environnement et de l’énergie, le nucléaire ne représente que 17 % de l’énergie finale que nous consommons – et pour cause, il ne produit que de l’électricité, soit 76 % de nos 36,8 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) d’électricité finale, sur une consommation finale totale de 164 Mtep –, alors que les énergies fossiles caracolent toujours à 68 % (pétrole 45 %, gaz 20 %, charbon 3 %). Ne nous trompons donc pas de cible : c’est bien les consommations de pétrole de nos voitures et de gaz de nos chauffages qu’il nous faut réduire. Notre « arbre » électrique cache bel et bien notre « forêt » 68 % fossile et nous avons encore du chemin à faire pour passer de ce « tout fossile » au « tout écologique ».
Jean-Luc Salanave
Professeur à l'Ecole Centrale, ancien industriel, physicien


 Faut-il avoir peur de la radioactivité ? (21/03/2017)

Votre remarque est tout à fait fondée. On pourrait aussi ajouter que le risque dépend de l’état de la personne concernée, de celui des voies respiratoires ou de l’ensemble du tube digestif (caries, ulcères par exemple).
Michel Gay

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Merci pour votre retour et les précisions apportées à l'article, forcément un peu simplificateur, précisions qui seront communiquées à l'auteur.
Dans votre article « faut-il avoir peur de la radioactivité ? », une erreur s’est glissée au niveau de la toxicité du plutonium. L’inhalation et l’ingestion ne sont pas équivalentes. Je l’explique dans mon livre « Plutonium mythes et réalités », pour l’ingestion du plutonium il faut distinguer soluble et insoluble, et même pour les composants solubles le transfert gastro-intestinal est très faible et il faudrait de grosses quantités de Pu pour voir un effet. De plus dans la publication 100 de la CIPR que j’ai présidé, nous disons que le parcours des particules alphas est inférieur à la taille des villosités intestinales ce qui fait que les cellules à risques ne sont pas touchées.
Et s’il faut une preuve, Mr Litvinenko n’a pas été assassiné par ingestion de plutonium mais avec du polonium. Les auteurs ont très bien (hélas) assimilé ces règles de radiotoxicologie.
Bien cordialement
Henri Métivier 27 mars 2017

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Nous avons écrit ceci dans le texte : Un milligramme de plutonium avalé ou respiré est mortel car ses radiations (des particules Alpha) irradient directement au contact des cellules et elles créent des dégâts. Ce qui n'implique pas nécessairement qu'avalé ou respiré soient la même chose.
Mais vous avez raison notre texte, très bref, pouvait paraître trompeur. Au demeurant cette phrase n’avait pour but que de signaler que le plutonium, quelle qu’en soit la forme, est rarement anodin.
1 mg de plutonium avalé ou respiré, ce n'est pas du tout pareil !!
Bertrand Barré 23 mars 2013 : bcbarre@wanadoo.fr

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Bonjour
MERCI POUR CE MESSAGE TRES SYMPATHIQUE ET PLAIN DE BON SENS !
Pourquoi ne pas parler de l’abandon de SUPERPHENIX (voir le livre de Georges Vendryes écrit en 1997).
Pourquoi aussi ne pas parler de ses éoliennes à l’arrêt parce que le vent ne souffle pas dans le bon sens ! Les moulins à vents de nos ancêtres pouvaient s’orienter pour palier à ce défaut ! – Et ces éoliennes qui les fabriquent ? Qui les entretient ? Les Allemands !...
Vous parlez de la radioactivité qui provient du soleil il y en a une autre qui provient des rayons cosmiques…
Vous souhaite bon courage pour se batre contre des « moulins à vents » et qui n’y connaissent rien en nucléaire !  Mais qui en causent ! 
Salutations avec toute ma sympathie 
Jean Paul Pylypczuk
Retraité ingénieur CNAM et titulaire d’un certificat de RADIOPROTECTION (21/03/2017)

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Puisqu’on te dit que c’est bon pour la santé !!!!!

WEISS Odile (21/03/2017)


Tsunami de Sendaï du 11 03 2011 (12/03/2017)

Voilà 6 ans qu’a eu lieu l’accident de Fukushima conséquence directe du séisme de Sendaïsurvenu le 11 03 2011. ARSCA n’a pas jugé opportun de produire un texte sur la situation à Fukushima qui n’aurait rien ajouté à ceux très complets produits par l’IRSN (ici) et par la SFEN (ici)

Nous avons pu entendre sur les ondes et voir sur les écrans une foule d’erreurs, d’approximations mais aussi beaucoup de désinformation… Sans doute s’agit-il des conséquences du regain de la contamination de la mode très en vogue dans le milieu journalistique des vérités alternatives. C’est avec plaisir que nous reproduisons le message au médiateur de Radio France de notre ami Jean-Luc Salanave

Bernard Lenail 12/03/2017

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Message au médiateur de Radio France: Impardonnable erreur ou utilisation malhonnête par France Info des 18000 victimes du "grand séisme de Sendaï" !!!

"Notre éloignement du Japon et des familles détruites par ce "grand séisme de Tohoku", qui a fait près de 20000 victimes dans la région de Sendaï en Mars 2011, n'autorise pas France Info à insulter la mémoire des victimes et de leurs familles en amalgamant cette catastrophe historique avec un évènement infiniment moins grave, l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Comment la direction de France Info a-t-elle laissé répéter toute la journée: "Commémorations au Japon aujourd'hui 6 ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima ; des milliers de Japonais ont déposé des fleurs à la mer en hommage aux 18000 victimes de cette catastrophe." Le rapport des Nations Unies (UNSCEAR) est formel: Fukushima n'a pas fait de victimes radiologiques et n'en fera sans doute jamais. La centrale de Fukushima est bel et bien elle aussi une victime de plus de cette catastrophe, alors que France Info aimerait rendre Fukushima responsable de ce terrible tsunami et de ses victimes!? Comment un tel comportement journalistique peut-il encore être toléré et comment rétablir la nécessaire confiance entre les citoyens et leurs médias si ce n'est en dénonçant et en rectifiant sur vos ondes de telles erreurs, haut et fort, avec un temps d'antenne au moins égal à celui dont a bénéficié le mensonge initial répété en boucle toute la journée ?"

Jean-Luc Salanave 12 03 2017


A la mémoire de Jean-Claude Lény (04/03/2017)

Je vous remercie de cet hommage à Mr JC Leny. Mieux vaut tard que jamais !

Il y a quelques erreurs mais cela ne dénature pas le texte. Le contrat KBY date de 1975 et non de 1976. Par ailleurs le nombre de démarrage d’unités du parc français a été maximal en 1980 avec 8 unités et non 6.

Je pense qu’il aurait aussi dû être mentionné plusieurs autres éléments dénotant une très grande vision stratégique comme la création de NPI avec le début des pré-études de l’EPR ainsi que plus industriellement le développement de la connectique avec la création de FCI pour contrebalancer la stagnation des commandes de centrales nucléaires.

Cordialement

Philippe Namy 04 03 17

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Nous reproduisons le texte de la SFEN à la mémoire de J-C Leny

Jean-Claude Leny qui fut Président de la SFEN de 1975 à 1977 est décédé en octobre dernier. Il est une figure emblématique de l’industrie nucléaire française qu’il a portée au plus haut niveau mondial de réussite. Portrait.

Ingénieur X-Télécom (1949) il débuta aux PTT mais fut rapidement appelé au CEA où il fut affecté au Service de Physique Mathématique sous la direction de Jules Horowitz. En 1958 il fut envoyé aux Etats-Unis où il put apprécier les qualités respectives des deux types de réacteurs les plus achevés, réacteur à eau bouillante (REB) et réacteur à eau pressurisée (REP); la marine américaine venait de choisir les REP pour équiper ses sous-marins, il observa : « ce choix nous livrait sur un plateau une masse fantastique d’expertise et de leçons tirées ».

Au début des années 1960, il rejoignait EURATOM à Bruxelles ; il fut chargé du projet ORGEL, une variante de réacteur modéré à l’eau lourde et refroidi par un liquide organique. Il s’installa en 1964 au Centre Commun de Recherche d’Ispra en Italie : une étape cruciale pour ORGEL était la réalisation, dans ce Centre, du réacteur d’essai « ESSOR » à construire avec le concours de l’industrie européenne. Il fallait relever de multiples défis : recruter des personnels, constituer des équipes internationales et les encadrer, sélectionner des industriels dont la participation était essentielle et conduire avec eux le projet, garder le cap dans le processus complexe des décisions fortement politiques des instances européennes. Le succès de la réalisation d’ESSOR témoigna des capacités de Jean-Claude Leny, de sa stature de meneur d’hommes et aussi de négociateur.

1970 fut une année charnière pour l’industrie nucléaire française : la Commission PEON recommanda « de lancer la construction de quatre ou cinq unités à eau ordinaire ». FRAMATOME était évidemment intéressée : filiale d’ingénierie nucléaire du Groupe SCNEIDER elle détenait la licence REP de Westinghouse, elle avait participé à la construction de la Centrale de Chooz et elle travaillait à celle de Tihange en Belgique. Elle gagna l’appel d’offre d’EDF pour la fourniture des chaudières nucléaires de deux unités à Fessenheim, en octobre 1970, face à la concurrence de la CGE avec des REB sous licence de General Electric, puis la commande des quatre chaudières pour Bugey en 1971. 

Jean-Claude Leny est alors appelé pour renforcer la direction de FRAMATOME qui se développe rapidement : en 1972 sa société-mère (devenue Creusot-Loire) lui fait apport d’ateliers lourds de fabrication, son ingénierie est vigoureusement enrichie, la fourniture du combustible est activement ajoutée au catalogue. Après le choc pétrolier, FRAMATOME reçoit commande en 1974 du premier « contrat-programme » d’EDF dans le cadre de sa politique judicieuse de standardisation et qui sera suivi ultérieurement d’autres.

FRAMATOME se lance aussi à l’exportation avec succès recueillant des commandes en Belgique (1974), Afrique du Sud (1976), Corée du Sud (1980) et Chine (1986).

Face à cette considérable charge de travail ingénierie-fabrication-construction, il fallait décupler (et d’avantage) le personnel en un temps record. Jean-Claude Leny a été à l’œuvre : il a recruté et rassemblé les talents et les compétences de divers horizons, les a intégrés, mis à la tâche sans délai. Son autorité était pleine et entière, requérant la loyauté la plus totale. Exigeant, il pouvait être dur mais il savait reconnaître les mérites, partager le succès. Clair sur les objectifs, il était lucide dans l’analyse des situations et pour concentrer les efforts sur l’essentiel.

Dans les périodes de changement politique et de bouleversement industriel (sortie de Westinghouse du capital en 1981, dépôt de bilan de Creusot-Loire en 1984), Jean-Claude Leny, grâce à ses bonnes connaissances des instances décisionnelles françaises et internationales, a œuvré avec beaucoup d’opiniâtré et d’intelligence pour préserver l’indépendance de la Société tout en mettant un terme à la licence.

Au début des années 1980, les mises en service des unités nucléaires se succédèrent, jusqu’à six par an : c’était la sanction de la réussite pour EDF et pour FRAMATOME. En 1983 Jean-Claude Leny devint Président de FRAMATOME qui atteignit bientôt le statut d’une société internationale comptant 15 000 employés dans le monde.

Quand Jean-Claude Leny quitta la Présidence de FRAMATOME en 1996 pour une retraite bien méritée, il laissa à ses successeurs une entreprise prospère et au premier rang de l’industrie nucléaire mondiale. 

SFEN 28 02 2017

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Nous reconnaissons bien volontiers que la France est redevable à JC Leny d'avoir fourni une contribution majeure au développement du nucléaire français, mais personne de notre association n’est en mesure de fournir un texte rendant dignement hommage à JC Leny. 

ARSCA 10 11 16 

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Permettez-moi d’être assez frappé pour ne pas dire scandalisé par le fait qu’aucun relai dit médiatique (journaliste, publication professionnelle, etc) n’ait fait paraitre un mot ou un article à l’occasion du décès récent de Mr Jean Claude Leny.

Fondateur de Framatome et son patron emblématique pendant près de 40 ans, il a été à la base de la construction de l’industrie nucléaire française. Grand patron et industriel au sens noble du terme il a permis à une petite société des années 50 de devenir le porte drapeau français de l’aventure industrielle française dont on continue à se glorifier actuellement sans savoir bien ce dont on parle. Un grand industriel, un vrai patron, et un grand Monsieur.

Déjà en 2008 les « courageux » responsables du nucléaire français, en particulier à AREVA, avaient honteusement passé sous silence le cinquantenaire de la création de Framatome !

Tout cela pour dire que l’on ne rebâtit pas en faisant abstraction du passé et en méconnaissant son histoire.

Quelle mémoire courte !. Avons-nous oublié les problèmes des défauts sous revêtement (1980) qui étaient d’une autre ampleur que le problème de dossiers de fabrication au Creusot et qui menaçaient l’ensemble de la filière ? Mais c’était l’époque des vrais industriels dont nous n’avons plus que de pales ersatz actuellement.

J’ose espérer que le nucléaire français rebondira malgré les vicissitudes actuelles, mais ce que je constate me fait douter de ce rebond.  

Cordialement

Philippe Namy10 11 16


Tirer la couverture (médiatique) à soi...

26/ février 2017

Cher Henri,

Et tout d’abord, heureux d’avoir de tes nouvelles par ce medium qu’est le courrier des lecteurs du remarquable site UARGA, et merci à toi d’avoir pris la plume pour rebondir sur mon propos et développer un point de vue bien intéressant, qui me souffle quelques commentaires.

Qu’en France, nous ayons le nucléaire « honteux » ne date pas d’hier, il y a une éternité plus un jour qu’EDF ne communique plus sur le cœur de sa production, sauf sur un mode défensif, contrainte et forcée par tout incident même le plus mineur.

Parler de la fourniture d’EDF comme marchant désormais sur deux pieds, renouvelables et nucléaire, apparaît désormais comme un moindre mal, parce qu’au moins on a nommé le second, même si la présentation de l’affaire est totalement fallacieuse.

Autre renoncement, la volonté affichée de rendre l’outil nucléaire plus souple pour que le réseau puisse accepter les foucades de « toujours plus » de renouvelables. C’est le résultat de la pression de conformité idéologique, puisque cette évolution ne peut évidemment se faire qu’au lourd détriment économique et technologique du nucléaire.

Mais d’accord avec toi, nous avons aussi le nucléaire « peureux », tels des prométhéens qui craindraient de se brûler et qui aimeraient bien passer le flambeau. Surtout depuis Fukushima, nos dirigeants ont totalement perdu une foi d’ailleurs peu chevillée, la non défense de Fessenheim est à cet égard, emblématique.

Autre facteur déterminant, un couple ASN-IRSN devenu franchement suspicieux sinon hostile, alors que son rôle indispensable, bien joué dans le passé, est d’être garant.

Par contre je continue à penser que notre modèle d’amélioration continue de la sûreté est vertueux, il y avait et il y aura toujours de bonnes raisons d’avancer.

Non exhaustivement : nous avons repensé la conduite de nos installations après TMI (tu étais au premier rang), nous avons musclé notre maîtrise de la réactivité après Tchernobyl, nous avons rehaussé nos digues (au sens large) après Blayais et nous intégrons pratiquement (et non formellement) les accidents majeurs dans notre approche de sûreté après Fukushima,….

Mais le problème est la valorisation technique, économique et médiatique de ces ajouts, elle n’est jamais correctement faite et ainsi, nous apparaissons toujours en retard d’une catastrophe.

Le nucléaire américain avec un référentiel de sûreté figé (disons évolutif a minima, même pour allonger de vingt ans la durée d’exploitation) ne me paraît guère exemplaire et si nos collègues d’outre atlantique ont la réputation méritée de bien exploiter leurs outils, ils considèrent par trop que ce bilan flatteur garanti l’avenir. L’affaire de Davis Besse aurait pu vraiment changer la face des choses et les approches « risk informed », au motif qu’on se concentre sur l’essentiel, réduisent encore les marges.

Paradoxe, ce sont le plus souvent des acteurs ou observateurs, hors de nos métiers, qui osent parler le plus positivement du nucléaire, comme si nous autres, juges et parties, nous imposions une obligation de réserve. Ils en présentent les qualités insignes, celles que tu rappelles dans ton propos et qui sont majeures pour une société ; hélas, même quand elles sont reçues, la dangerosité sulfureuse de l’atome finit toujours par les balayer.

Tout dépend en effet du filtre politico-médiatique, donc des marchands de risques, et une comparaison multiparamétrique, rationnelle et de bonne foi n’a aucune chance de s’établir, et encore moins d’émerger.

Gérard Petit

giselegerardpetit@gmail.com

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21 février 2017
Cher Gérard Petit
Tu as tout à fait raison. Mais si nous en sommes là, ne serait-ce pas aussi la faute des industriels du nucléaire ?
Par exemple, le paradigme de l’amélioration continue de la sûreté n’entraîne- t’il pas inévitablement la peur de la part de du public. Si nos centrales sont si sûres, pourquoi augmenter le niveau de séisme ou la hauteur des digues?  Cela signifie que ce n’était pas suffisant, donc qui me dit que maintenant c’est suffisant ? Quand cela sera-t-il suffisant, et d’ailleurs que signifie suffisant ? Depuis les standards de l’AIEA, en passant par les directives européennes, jusqu’à nos propres règles, nous nous sommes mis dans une nasse qui nous entraîne dans un puits sans fond. Au moins en Europe, pas aux USA qui, comme tu le sais, qui ne pratiquent pas ce même concept (ou du moins pas de la même façon).
Il semblerait que nous ayons nous-mêmes peur de nos installations. Nos discours, celui de nos décideurs (internes à nos industries, et externes) semblent tous marqués, consciemment ou non, de cette réticence à utiliser cette forme d’énergie, comme un monstre qui serait appelé à nous dévorer ; et auquel nous préférerions le smart and beautiful des renouvelables, des petites installations et de toute nouveauté plus à l’échelle humaine, mais que nous pourrions vraiment maîtriser. Fondamentalement, aimons-nous notre industrie ?
Pourquoi notre discours est-il le plus souvent sur le mode défensif ? (mais si, mais si, c’est sûr, c’est maîtrisé, c’est « under control », en parlant du process, des déchets, de l’environnement), au risque – évidemment – d’accroître la suspicion : «  celle-là, on nous l’a déjà fait ; et de toute façon, vous – le lobby nucléaire – on vous a lavé le cerveau… ».
Pourquoi ne parle-t’on pas avant tout positivement de nos installations : jobs qualifiés, bienfaits économiques, impacts sanitaires incomparablement plus bas que le charbon et le gaz (pollution, décès dans les mines ou par explosion), évidemment le CO2 – mais ce n’est pas (encore) trop visible), etc.
En caricaturant :
Parlons moins des risques (dont on sait la subjectivité de la perception) et plus des avantages.
Arrêtons de « maîtriser » nos installations, commençons réellement à les promouvoir.
 
Henri Pelin(ancien collègue de Gérard et pas encore retraité)
henri.pelin@world-nuclear.org


Lettre ouverte au Premier Ministre
Cet avis a été transmis aux rédacteurs de la lettre
15/02/2017
Chers amis,
J’ai lu avec intérêt votre lettre au Premier Ministre. Avec un bon argumentaire, mais :
1 - sans doute un peu trop longue,
2 - la logique aurait voulu qu’en conclusion, on lui demande de revenir sur sa décision. Il pourra toujours répondre qu’il a lu le constat et écouté l’argumentaire, mais que, comme on ne lui a rien demandé…
Guy Bonifas
guy.bonifas@gmail.com


 Le regard Français sur le nucléaire
Notre association étant par nature apolitique, il va de soi qu’elle ne qu’elle ne peut vous dire quoi penser des positions de tel ou tel candidat.
14/02/2017
Election présidentielle.
Que penser des positions antinucléaires de Macron et pro de Le Pen ?
Gunther 
jean.gunther9@wanadoo.fr


Centrale de Fessenheim : plus rien ne s'oppose à la fermeture anticipée

 25 Jan 2017

Sans faire de politique, nous nous bornons à rappeler quelques points. Les positions exprimées par les différents candidats sur Fessenheim et sur le nucléaire en général sont assez contrastées : 
1)    François Fillon est contre la fermeture de Fessenheim et pour le maintien du nucléaire à niveau élevé ;il a justifié son choix à plusieurs reprises ;
2)    Marine Le Pen est contre la fermeture et pour le maintien du nucléaire ; il y a 5 ans elle avait une position tout à fait opposée ; nous ne connaissons pas les raisons du revirement ;
3)    Emmanuel Macron a exprimé sa volonté d’appliquer la Loi de Transition Energétique qui comporte la réduction de la part du nucléaire dans le mix à 50% (aujourd’hui env 75%) et implique l’arrêt de Fessenheim dès que possible ;
4)    Benoit Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot ont tous trois exprimés leur volonté d’arrêter Fessenheim dès maintenant et d’abandonner le nucléaire dès que possible à des dates variables (2030 à 2050).
Ceci étant il n’y a pas à ce jour de décision formelle concernant Fessenheim de la part du présent gouvernement, et partant aucune raison d’évoquer une quelconque réversibilité.


Le vrai problème est maintenant de savoir ce que fera le nouveau Gouvernement, ce qu'il y a de réversible dans la décision actuelle. Fillon est contre la fermeture, Macron, semble-t-il, aussi, mais dans son cas ce n'est pas encore officiel. Mme Le Pen n'a jamais rien dit, cela ne semble pas l'intéresser.
Gunther 
jean.gunther9@wanadoo.fr

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25/01/2017 
Hollande fait penser à certaines divisions SS qui refluaient vers le Nord après les débarquements de Normandie et de Provence. Ils savaient qu'ils avaient perdu la guerre, mais ils voulaient faire encore le plus de victimes possibles.
Hollande, qui va bientôt rejoindre les poubelles de l'histoire avec un tombereau de honte par dessus, veut encore faire le plus de mal possible.
Pourquoi?
Parce qu'il caresse encore le rêve d'être nommé président du conseil de l'Europe, et donc il veut montrer patte blanche à Berlin.
La trahison de son pays pour des ambitions personnelles. 
Victor Layly
victor.layly@dbmail.com

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24/01/2017

L’ASN est à l’évidence indépendante. Elle a effectivement toute latitude dans le domaine de la sûreté nucléaire. 
Si des doutes existent sur certains dossiers anciens il ne nous parait pas choquant de faire une revue de ces dossiers dès lors que les pièces correspondantes sont encore effectivement encore en service.
En revanche il est permis de s’interroger sur le bien-fondé de décider l’arrêt de plusieurs réacteurs simultanément, sans préavis et sans tenir compte de l’arrivée de la saison froide au cours de laquelle la disponibilité d’un maximum de moyens est souhaitable. Les examens demandés en urgence auraient sans doute pu être reportés à des dates moins gênantes, ou plus étalés dans le temps, ou même différés de plusieurs mois quand il a été observé que les premiers contrôles avaient donné des résultats satisfaisants. Rappelons enfin que les appareils en question (générateurs de vapeur) sont soumis,à intervalles réguliers, par l’exploitant à des ré-épreuves réglementaires extrêmement sévères, épreuves sans commune mesure avec les contrôles effectués à la demande de l’ASN.
En plus de Creusot Forge un fabricant japonais a été impliqué dans les examens demandés à EDF.


Des électriciens étrangers ont aussi été interrogés par leurs autorités respectives, celles-ci ayant été informés par l’ASN. A notre connaissance aucun de ces réacteurs étrangers n’a dû suspendre son exploitation pour des examens approfondis.


De quoi s’agissait-il pour l’ASN : d’une démonstration d’autorité, bien coûteuse et bien mal venue à cette époque de l’année, d’une application du principe de précaution, d’une bonne leçon donnée aux exploitants ? on ne le saura sans doute jamais.
Quoi qu’il en soit il est fâcheux que les décisions d’une Autorité indépendante jettent inopinément le discrédit sur toute une industrie.

 

Que sont devenus les ingénieurs ?
Plusieurs réacteurs en arrêt administratifs pendant la période hivernale.
J'aimerais bien aussi lire des commentaires sur la nécessité de lancer, "toutes affaires cessantes", une revue des dossiers de fabrication de composants en service depuis plusieurs dizaines d'années. L'interdiction administrative d'exploiter, en période d'hiver, tant que cette revue n'est pas effectuée, me parait, dans ces circonstances, un moyen de pression démesuré, des limitations de puissance étaient-elles envisageables ? Peut-être il aurait fallu découvrir ces questions quelques semaines plus tôt ou au contraire quelques semaines plus tard pour ne pas tomber dans la période hivernale.
Au moment de la fabrication des composants incriminés, il y a eu d'autres composants du même genre fabriqués, mais destinés à d'autres industriels. Il serait intéressant de connaître la position de ces industriels ; Ont-ils pris des mesures, effectués des investigations, remplacés certains composants ?
J'observe aussi des commentaires et articles fondés sur des considérations juridiques, alors que les commentaires et articles produits par des des ingénieurs mécaniciens ou métallurgistes paraîssent en nombre plus faibles. A travers ces questions, aujourd'hui sans réponse, je m'interroge sur l'indépendance de l'Autorité.
Cependant, je suis certain que les ingénieurs de l'époque étaient aussi compétents et responsables que ceux-d ‘aujourd’hui.
Robert Venot
rvenot@orange.fr


Risque de pénurie d'électricité 17/01/2017
Dont acte il aurait sans doute été plus juste d’écrire « journaliste spécialisé dans les questions scientifiques ». Ceci dit nous apprécions le fait que rien ne vous a semble-t-il choqué dans notre texte.
Sylvestre Huet est un journaliste scientifique bien connu et respecté dans nos milieux techniques
Formation véritablement scientifique de ce monsieur !!!
Publié dans des revues à comité de lecture scientifique, du domaine ???
Après on cause, peut être !!! Mais, toujours avec beaucoup de réserve...
Amicalement
Denis Lebey
denis.1.lebey@orange.fr


Nucléaire et Energies n°69  05/01/2017
Je viens de vous lire pour la première fois, très intéressant, merci!
François Nicoullaud 
"à contre courants"
nicoullaud@aol.com


Soutien au personnel de Fessenheim 04/01/2017
Décision politique inadmissible, surtout en fin de mandat !
Il est nécessaire d’utiliser le moyen du Référendum pour les questions énergétiques !!
Cordialement
Patrick Menon
patrick.menon@wanadoo.fr


Point de vue sur l’actualité récente - Quelles perspectives ?
Vous n’avez malheureusement pas donné le nom de cet illustre savant qui de ce fait restera encore un illustre méconnu
29/12/2017

Il serait peut-être temps de révéler au monde qu’une des personnes les plus extraordinaires du monde (dcd en 1945) a dès 1920 annoncé le changement climatique, en a donné la date de début et surtout en a donné la raison majeure.
Yves  Marie Le Marchand
yvesmarie.lemarchand@free.fr


Le Comité de rédaction d’ARSCA remercie tous ses lecteurs pour les encouragements qui leurs sont adressés

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29/12/2017
Merci à M. Lenail et ceux qui l’accompagnent (car j’espère pour lui qu’il n’est pas seul) pour la diffusion de sa lettre.Meilleurs vœux pour la nouvelle année. Que 2017 vous soit favorable et voit prendre des décisions sensées en matière de production d’électricité ! 
Michel Prévost - 06 07 36 48 45

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26/12/2016
Tous mes vœux très sincères de bonne santé afin que vous puissiez encore longtemps, nous faire d'aussi beaux compte-rendusque celui d'aujourd'hui, j'espère que la SFEN le publiera  ! ! ! ! 
Je tenais aussi à vous dire merci d'avoir évoqué "UNE " des célèbres réflexions de Georges Besse :  actuellement il manque vraiment à l'industrie nucléaire en particulier, mais aussi à l'industrie Française en général.

Très sincèrement et amicalement 
Christiane Chéron


La Hague : le projet de Nouvelle Concentration des Produits de Fission (NCPF)08/12/16


On se demande bien pourquoi la SFEN ne parle pas de ce projet.
Robert Venot
rvenot@orange.fr


19 réacteurs EDF sont à l'arrêt : a-t-on bien pesé les différents risques

La conséquence la plus dramatique en cas de black-out est la coupure d'eau.
En quelques jours, les parisiens boiraient l'eau de la Seine ...
Le black-start avec des renouvelables qui font le yoyo et sans fréquence de référence, je ne sens pas non plus.
Qu'en pensez-vous ?
David Landelle  (24/11/2016)

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En cas de panne prolongée d'electricité, je prendrai l'hiver mes quartiers d'été a l'ile de re, allumerai les bougies et me chaufferai au bois de cheminée.
Je m'adapterai
Dr YFG  (24/11/2016)


Des réacteurs EDF sont en attente d'autorisation de redémarrage (08/11/2016)

Merci pour votre réponse rapide.
Je n’avais pas vu cet article qui répond  à la plupart de mes interrogations.
La génération 4 répond à beaucoup de critiques faites aux filières actuelles. Pourtant on en parle peu.
Il faudrait peut être dépasser les cercles spécialisés et faire passer l’information sur les avancées de ces techniques à d’autres médias.
Simple constat de ma part.
Cordialement
Bernard Simon      (10/11/2016)

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Bonjour,, Avez vous déjà regardé notre page Réacteurs de génération 4 ici ? 
Si vous souhaitez plus de détails, je transmettrai votre souhait au comité de rédaction, sans toutefois vous laisser trop d'espoir car ses membres, à ma connaissance ne sont pas des spécialistes du sujet.
Mais peut être trouverons un rédacteur en dehors de ce cercle actif.
Cordialement
Le webmestre       (Gérard Lépine 10/11/2016)

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Lecteur non spécialiste mais intéressé, je souhaiterai avoir une information sur la filière à sels fondus.
Serait-ce possible de vous y consacriez un article dans votre revue?
Cordiales salutations
B.Simon     (10/11/2016)

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Bonjour
Qu'en est-il en dehors du monde nucléaire ?
On voit beaucoup d'analyses de "juristes" pour expliquer que c'est, ou non, conforme à la réglementation (laquelle ).
On aimerait aussi voir des analyses d'"ingénieur" pour donner un pronostic sur le traitement de ces anomalies. 
On aimerait aussi savoir si des exploitants du monde non-nucléaires (industrie chimique par exemple) ont entrepris des actions et/ou investigations  concernant des composants de même importance (en taille, poids, niveaux de sollicitations ) fabriqués puis mis en exploitation, on peut le supposer, avec les mêmes anomalies. 
Salutations
Robert Venot retraité ARCEA     (09/11/2016)

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merci
YFG     (08/11/2016)

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Merci Bernard
 Patrick MICHAILLE   (08/11/2016)

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Bonjour, Je suis de ceux qui pensent que le nucléaire peut être maîtrisé. Mais je suis effaré de découvrir que des falsifications ont été commises à l'Usine du Creusot, et d'après ce que j'ai entendu, couvertes par le management. C'est un peu comme Arthur Anderson qui a validé des comptes falsifiés ¬ et Arthur Andersen n'existe plus. Il me semble que la direction d'Areva devrait porter plainte contre les managers qui ont fauté. La Société Générale n'a¬-t¬elle pas attaqué Kerviel en justice ? 
Cordialement. 
Bertrand Mercier     (08/11/2016)


La technologie réduirait la durée de vie ? (20/09/2016)

Bonjour,

 

Merci de cet intéressant rappel.

Malheureusement ce type d’article, bien documenté ne passe pas dans les canaux de l’information médiatique, des décideurs et donc du Public ! Et s’il y passait, il serait « inaudible » quelle que soit son objectivité.

Pourquoi ?

Le décalage entre la réalité et la perception qu’en a le Public est devenue trop important pour être accepté …

Et pourquoi ?

Parce que notre société est névrosée par la peur ! Pour comprendre ces fondements et ce qu’est l’heuristique de la Peur  lisez le bouquin de Gérald BRONNER, « La Planète des Hommes » et découvrez le philosophe allemand Hans JONAS et son « principe de responsabilité » !

Et alors que faire ??

… Encore lire, du même auteur, sociologue, « La démocratie des crédules » Edition  Puff et vous comprendrez que l’information doit s’appuyer sur la communication et que ses règles, dans notre domaine, nous sont étrangères et que les solutions, dans cette démocratie des crédules sont bien minces. A moins que trop directement liées, il faille détruire l’une pour vaincre l’autre !! Tout cela n’est pas très rassurant …

Restons confiant dans la jeunesse ils sauront sans doute trouver une autre solution … Vite

 

Bonne journée à tous.

 

ARTUS Jean-Claude


La transition énergétique (5 septembre 2016) vidéo

Merci pour cette Vidéo intéressante et très pédagogique.

Manque, de mon point de vue, au moins un message essentiel qui concerne la quantité volumétrique des déchets nucléaires.

L’opinion publique n’a aucune idée des volumes réels que ce déchets représentent et s’imagine des « montagnes » de déchets. La réalité est bien évidemment toute autre et je crois qu’il faut insister sur ce point. Quelques dizaines de milliers de m3 à l’échelle d’un pays comme la France ce n’est rien comparé aux millions de m3 de plastiques qui ne sont pas recyclés et qui envahissent nos décharges, nos champs et nos rivières. Sans parler des pesticides que l’on déverse dans les champs.

Autre point essentiel, toujours lié à la problématique des déchets :  le fait que l’on se focalise sur des risques hypothétiques à des échelles de temps des dizaines voire de centaines de milliers d’années en négligeant ce qui n’est pas un risque mais une certitude et qui nous menace aujourd’hui, est une erreur historique majeure.   

Bonne journée

GLF

Gian Luigi Fiorini

 


Point sur EDF (newsletter du 27/06/2016)

Réponse à Monsieur Petit

Bonjour Monsieur Petit
Je déplore comme-vous la situation actuelle où toute rationalité semble avoir disparu et où, à part quelques professeurs d’université, la filière nucléaire française n’a plus guère de défenseurs. Déjà en 2015 le gouvernement avait interdit toute promotion du nucléaire avant la COP21 et nous ignorons si c’est interdit a été levé depuis.
EDF ne peut guère qu’obéir aux instructions du gouvernement qui, en matière d’électricité, ne semble que suivre les orientations très volontaristes de l’ADEME  ou les recommandations  des lobbies des ENR sans aucun souci des coûts entrainés par ses choix. Il est vrai que ce n’est pas l’Etat qui finance.
AREVA aujourd’hui, loin de chercher à défendre le nucléaire, lutte pour sa propre survie. 
Aujourd’hui le CEA parle plus de climat, de santé ou des effets des rayonnements que du développement du nucléaire et de ses mérites.
Au lieu de tout mettre en œuvre pour protéger le citoyen et faire comprendre qu’elle joue pleinement son rôle, l’ASN fait tout pour alarmer le citoyen et explique qu’elle n’a pas les moyens de remplir ses missions.
La petite équipe SFEN quant à elle ne peut ignorer les objectifs d’EDF et peut difficilement  éviter de prôner les mérites du nucléaire pour pallier les inconvénients des ENR. Elle le fait malheureusement avec maladresse au point de donner l’impression de promouvoir l’éolien.
Ceci dit que savons-nous de la politique réelle d’EDF et de sa stratégie ? Nous ne voyons que la COM. A-t-elle un goût masochiste pour les ENR en France ou cherche-t-elle tout simplement à profiter des marchés juteux encouragés par l’Etat ?
Par ailleurs, la Loi de Transition étant ce qu’elle est et tant qu’elle ne sera pas revue, EDF n’a-t-elle pas pour objectif, ou même le devoir social, de sauver un maximum de réacteurs quitte à en faire fonctionner quelques-uns en sous- charge pour « aider » les ENR ? Un coûteux sacrifice ou un pari ?
Les temps sont durs pour le nucléaire et cela risque de durer encore quelques années.
Certes les temps ont bien changé, qui s’intéresse au long terme ? 
L’avenir de la planète ou du climat tout le monde bien-sûr se sent concerné ; celui d’EDF ou de l’industrie nucléaire pas grand monde malheureusement. 
Y-a-t-il même au gouvernement, dans un poste de responsabilité, quelqu’un qui comprenne les problèmes dans toutes ses dimensions (techniques, économiques, stratégiques,…) ? Non personne, mais des cohortes d’énarques, d’inspecteurs des finances, de politiques... Finie l’époque, du moins, en France où un ministre de renommée mondiale à même de cautionner des choix gouvernementaux : le dernier me semble-t-il fut Hubert Curien, c’était il y a une vingtaine d’années ?
On pourrait dire la même chose dans bien des domaines : économie, santé, OGM
Bernard Lenail (07/10/2016)

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Bonjour Monsieur Lenail,
S’agissant de l’avenir très « durablement » plombé d’EDF et retraité de cette grande maison, je me désole d’abord de la situation et ensuite, que ni nos propres organisations d’anciens, ni les syndicats autrefois si prompts à se mobiliser pour défendre leur outil de travail, ne sachent exprimer des points de vues aussi clairs, pertinents et difficilement contestables, que ceux publiés dans vos colonnes quant aux causes structurelles de ce sinistre programmé.
Ne pas apparaître en décalage avec la nouvelle politique de l’Entreprise EDF, laquelle affiche désormais que sa production marche sur deux pieds : « nucléaire et renouvelables » en est sans doute la raison majeure.
Défendre un nucléaire autoportant apparaît aujourd’hui tellement désuet qu’on ose même plus argumenter dans ce sens et a contrario, le développement massif des renouvelables par EDF est prôné comme des plus judicieux, les calculs de court terme occultant toute vision longue. L’air :« ils se vendirent eux-mêmes pour toucher la prime … » est toutefois fredonné par les plus frondeurs » !
Par ailleurs, il n’est pas jusqu’à la RGN (édition mai-juin 2016) pour se féliciter qu’en assouplissant l’échine du nucléaire (à son détriment technique et économique, ce qui évidemment n’est pas dit) on permette ainsi d’accroitre notablement la proportion de renouvelables sur le réseau. J’ai d’ailleurs réagi directement à cette déloyauté.
En sus de la RGN qui fait la promotion des ersatz à la technologie qu’elle est censée défendre, EDF s’entiche de la modernité solaire et éolienne et des réseaux intelligents censés résoudre la quadrature du cercle, au CEA, les Energies Alternatives ringardisent et revitalisent l’ancienne raison sociale.
Nous vivons vraiment une époque de mutations idéologiques formidable, mais l’homme optimiste qui tombe sans parachute du 50éme étage d’un immeuble ne dit il pas en passant devant chaque niveau : « jusque là ça va, jusque là ça va.. ».
Bien cordialement à vous.
Gérard PETIT

07/07/2016

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Réponse à Monsieur  Namy

Bonjour Monsieur  Namy
Mon texte  n’avait d’autre but que de souligner le principal problème dont souffrent aujourd’hui tous les électriciens à européens, ses, racines déjà anciennes et communes. Certes EDF en souffre plus tardivement que ses homologues étrangers allemands, suisses, scandinaves ou espagnols qui se plaignent depuis déjà plusieurs années. Rappelez –vous la démarche de 2014 des grands électriciens européens  auprès de Bruxelles à laquelle EDF n’avait pas souhaité se joindre. 
Le dérèglement du marché de gros de l’électricité dont tous se plaignent me parait correctement analysé dans le texte que vous commentez : les causes  tiennent au fait que Bruxelles, avec l’accord des Etats, dont la France, a instauré  les bases de ce dérèglement en prônant simultanément la libéralisation des marchés de l’électricité (libre concurrence non faussée) et le soutien massif et durable aux énergies renouvelables (création d’un  marché subventionné bénéficiant d’un accès prioritaire et sans limite au réseau).  Avec deux objectifs tout à fait incompatibles l’Europe a clairement organisé le désordre.
Nous soulignons par ailleurs, qu’en outre le gouvernement français ne se comporte pas comme devrait le faire tout actionnaire vis-à-vis d’EDF, sa filiale ce qui ne fait qu’aggraver les difficultés de celle-ci.
Plus grave encore alors qu’en Allemagne, en Espagne ou en Suisse par exemple les gouvernements tentent d’infléchir la politique de Bruxelles, nous déplorons l’apparent silence de Paris à Bruxelles alors que le ministère français de l’environnement vient de donner un coup d’accélérateur au développement des programmes de l’éolien off-shore  et du photovoltaïque sans se soucier du coût et des conséquences d’une telle accélération. De fait c’est le consommateur et le contribuable qui paieront. 
Vous évoquez enfin les déboires de la filière nucléaire française, déboires que nous déplorons tout autant que vous-même, mais qui n’expliquent en rien la dégradation des comptes d’EDF sur l’année 2015. Ces déboires à l’évidence ne jouent aucun rôle dans les difficultés des électriciens norvégiens ou suisses, par exemple. 
Il y a donc deux problèmes distincts à : un problème commun à  tous les électriciens et le problème de la filière nucléaire française : les deux problèmes doivent être traités séparément.
Bernard Lenail (07/10/2016)

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Bonjour,
Je viens de lire avec intérêt votre article sur EDF. Cet article appelle de ma part un certain nombre de commentaires succincts :
Si je suis votre argumentation, la fragilisation d’EDF tient donc à la concurrence (un marché captif plus restreint), à des prix aux consommateurs très bas, à un gouvernement inepte dans sa politique renouvelable imposant de plus la reprise d’AREVA etc. La solution serait donc de mettre EDF à l’abri des dérèglements du marché de gros, que le gouvernement (cad nous !) paye ses dettes, et d’autoriser une augmentation des tarifs réglementés.
Je trouve l’argumentation un peu courte et je pense que nous, les nucléaristes, devrions balayer devant notre porte.
1)      Oui, il est certain que la dérégulation du marché européen s’est faite en dépit du bon sens et a touché tous les producteurs européens. Le pire n’est d’ailleurs pas passé. Mais comment se fait-il que personne ne s’est opposé à ces directives de 2000 et de 2009 ? Tous les producteurs sont impactés, Engie, EON etc ont dû mettre sous cocon, il y a plusieurs années, des unités flambant neuf. Personne ne s’en est soucié en France en particulier ! Le lobbying auprès des états et de la Commission a été totalement déficient malgré la présence de multiples relais bien rémunérés d’ailleurs. Tout ceci traduit une défaillance grave d’anticipation.
2)      L’argument consistant à dire qu’il faut faire payer le consommateur captif n’est pas recevable. D’une part parce que la base en question s’étiolera et parce que, comme en Allemagne, on verra ceux qui ont le pouvoir de négocier (comme les électro intensifs ou l’industrie lourde) se tourner vers d’autres solutions.
3)      Vous oubliez dans votre argumentation ce qui me semble être un point majeur, à savoir l’incapacité pour la filière française (EDF et Areva) de mener à bien les chantiers d’OL3 et de FA3 en temps et dans le budget alloué. D’ailleurs tous les projets nucléaires même ceux avec le CEA sont impactés. Où est l’ancienne DE d’EDF ? Tous les exploitants mondiaux comprennent qu’OL3 est une tête de série, mais ne comprennent aucunement les délais et surcouts de FA3 (en France avec une AS française et un exploitant A/E français). Ces défaillances ont gravement impacté la crédibilité de la filière française qui est perçue comme incapable de mener un projet d’ampleur. Tant que des mesures sérieuses et efficaces ne seront pas prises pour remédier à cet état de fait, c’est malheureux à dire, mais il ne faudra pas développer de nouveaux projets comme celui d’HPC.
En résumé, oui l’environnement a beaucoup changé, oui la filière est en crise grave, mais ce n’est pas en accusant seulement le marché ou un gouvernement incapable que l’on sortira de l’ornière, il nous faut balayer devant notre porte et rebâtir cette filière. Mais le voudra-t-on ?
Philippe Namy
Ancien Président d’ATMEA

04/07/2016

 


 Un point de vue sur la sûreté nucléaire (newsletter du 21/06/2016)

J’ai beaucoup apprécié l’article de Jean-Luc Salanave avec lequel je suis en parfait accord. Les difficultés que l’on vit avec l’ASN sont que cette Administration est maintenant le refuge d’ingénieurs qui sont passés directement de l’école à l’administration sans avoir usé leur culotte dans l’industrie (idem pour nos hommes politiques).
Je suis heureux de n’être pas lie seul à le penser.
Cordialement.
Burtheret Jacques

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Merci pour cet envoi, et un grand coup de chapeau à JL Salanave pour son point de vue sur la Sûreté nucléaire.
Qu'en termes justes et précis ces choses-là sont dites. Est-ce que Chevet reçoit la documentation UARGA ?!
Merci et bravo. Bonne fin de soirée
Michel Simon

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Merci pour cet envoi, et un grand coup de chapeau à JL Salanave pour son point de vue sur la Sûreté nucléaire.
Qu'en termes justes et précis ces choses-là sont dites. Est-ce que Chevet reçoit la documentation UARGA ?!
Merci et bravo. Bonne fin de soirée
Michel Simon

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Ce texte, bien qu’un peu long, est très bien écrit (juste 2 fautes d’orthographe), et pas trop polémique. Je pense que nous pouvons en établir le lien sur notre site (GASN), avec l’introduction du texte de UARGA.
Patrick MICHAILLE

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Brillantissime communication de Jean Luc Salanave.
On peut aussi regretter le peu de compétence de l’ASN en matière de communication et son peu de capacité à gérer les diverses attaques des médias sur des sujets qui relèvent directement de sa compétence.
Il y a là une vraie dérive de l’ASN par rapport au passé.
Jean François MAECHEL.

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 La conclusion suivante de Jean-Luc Salanave me ravit au plus haut point, en ce qu’elle révèle que certaines des suggestions faites, le 3 septembre 2015, à un Premier Ministre en copie du courrier collectif de protestation adressé à P.F Chevet, ont fait école chez les principales victimes de l’intégrisme et de la souveraineté de ce dernier : 3. Inventer une super Autorite´ de Su^rete´ polyvalente chargée de contrôler toutes les activite´s a` risque (chimiques, sanitaires, industriels, alimentaires ... et nucléaires), capable de fixer des normes objectives cohérentes et équilibrées entre tous les risques et de répartir les dépenses.
 
À peu de choses près, c’est en effet ce que disait l’extrait ci-après reproduit dudit courrier : …Où l’on voit que, dans un pays moderne comme la France, doit exister une autorité supérieure à celle de l’ASN, habilitée à la censurer au nom des intérêts vitaux de la Nation. Pour être en mesure d’exercer une telle mission régalienne, sans compromettre ni la sûreté, ni les intérêts en question, ce pôle institutionnel doit pouvoir s’attacher des compétences au moins équivalentes à celle de l’ASN, mais distinctes d’elles, et être lui-même doté de compétences lui permettant, avec l’aide de ses conseils, de contrôler le bien fondé de certaines résolutions du « gendarme nucléaire ».
Ce mécanisme non réservé à l’industrie nucléaire serait le seul à même d’apporter au pays les garanties démocratiques de sauvegarde de ses intérêts fondamentaux, garanties que n’apporte en aucune manière un OPECST statuant davantage sous l’empire de l’opinion que sous celui de la connaissance…

André Pellen

 


 Les temps sont durs : difficile d’y voir clair (27 mai 2016)

 
27 Mai 2016
Très bon article de Bernard Lenail (comme d'habitude) qui m'inspire deux commentaires :
1) le nucléaire est en train de mourir à petit feu en Europe (logique absurde des marchés de l'électricité, comme l'explique l'article + taxes exorbitantes comme en Suède) : pour les pseudo-écolos, très bonne stratégie qui ne vaut même plus la peine de manifester contre le nucléaire.
2) aucun politique ne voudra inverser la tendance : cela nécessiterait une vision de long terme, incompatible avec les échéances électorales (dans tous les pays).
On va droit dans le mur ?
 
Henri Pelin
 

A propos des temps sont durs : difficile d’y voir clair (26 mai 2016)
Merci pour vos documents qui redonnent la juste place et évaluation des situations technologiques 
Bien à vous 
Fr Claude GATIGNOL 
Depute h. de la Manche
President Commission Energie du GAD
 
A propos de vos communications (26/05/2016)
 
J'ai lu avec intérêt vos derniers articles et vous en remercie.
PH Tauzin
 

A propos des temps sont durs … de la part de l’auteur (25 mai 2016)
 
Je remercie Monsieur François Poizat qui m’a donné une petite formation en matière de CSPE, celle-ci a bien sûr été sommaire et peut-être ai-je été distrait, toujours est-il que le sujet est particulièrement ardu et devrait être laissé aux spécialistes ! 
Merci François de m’avoir évité plusieurs erreurs.
 
Bernard Lenail

 


Comparaison entre débats sur les risques nucléaires et aéronautiques (25/03/2016)

 

Réponse  à Mr Jean Mattei

Votre remarque est tout à fait juste et nous apprécions vos encouragements à défendre l'énergie nucléaire: ses atouts, ses avantages sans pour autant cacher les contraintes. Nous sommes quant à nous une très petite structure, sans grands moyens et sans beaucoup de soutien. En l'état actuel il nous paraît malheureusement de faire plus.

Bernard Lenail

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Réponse 1 à Mr David Landelle

Comparaison entre débats sur les risques nucléaires et aéronautiques, tel était l'objet de notre lettre diffusée le 31 mars qui diffusait un texte dont le titre, Nucléaire et aéronautique : pourquoi une telle différence de qualité du débat ? était tout à fait cohérent.

Malheureusement, dans un texte introductif intitulé, de façon malheureuse, il était dit: Débat sur les risques du nucléaire comparés à ceux liés à l’aéronautique de sorte que le lecteur pouvait être amené à penser que nous cherchions à comparer les deux types de risques, leur nature, leurs impacts, les dangers à court ou long terme pour la société,...une comparaison qui serait mal venue alors que nous nous étonnions de la différence de traitement par les médias des deux natures de risques. Cette comparaison est elle tout à fait bien venue.

Voilà pour la forme quant au fond nous laissons à Jean-François Dupont le soin de répondre aux remarques de David Landelle.

Bernard Lenail

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Réponse 2 à Mr David Landelle

La première priorité pour la communauté nucléaire, c'est la sécurité. Pour être efficace la sécurité suppose expertise, compétence, rigueur et sérieux. Aussi dans l'information et aussi dans le débat de société. 
Clairement le débat sur la sécurité des avions a été conduit avec beaucoup plus de sérieux que celui sur la sécurité du nucléaire: il n'y a d'ailleurs pratiquement pas de débat sur la sécurité nucléaire hormis les incantations d'une grand messe d'opposants militants qui se contentent de réciter en boucle: aucune sécurité n'est possible.
Maintenant critiquer cette exigence de sérieux du débat comme une démarche de banalisation, les bras m'en tombent.
C'est tellement gros, qu'il n'y a pas besoin de venir sur un tel argument avec de l'expertise et de la conscience professionnelle: le public peut juger lui-même.

Jean-François Dupont

 


Comparaison entre débats sur les risques nucléaires et aéronautiques (25/03/2016)

 

Bonjour,
Merci pour votre courriel d'information. Je suis tout à fait d'accord avec votre point de vu. Vous citez le cas de la GermanWings mais n'oubliez pas que rien qu'en France l'usage de la voiture représente plus de 3000 morts annuel. En toute logique les associations qui militent contre l'énergie nucléaire devraient axer leurs actions contre l'usage de la voiture.

Peut-être que des associations comme la votre devraient mener une action plus énergique pour informer le publique sur la réalité des risques du nucléaire et donner des chiffres exacts sur les pertes humaines réelles lié à Tchernobyl et Fukushima.
Cordialement
Jean Mattei (le 04/04/2016)

 


Comparaison entre débats sur les risques nucléaires et aéronautiques (25/03/2016)

 

Bonjour,
Je trouve la comparaison choquante.
Est-ce un appel à la résignation ou à l'acceptation de certaines catastrophes ?
Dans le domaine des catastrophes, naturelles ou pas, la comparaison n'est pas admissible.
Comparaison entre débats sur les risques nucléaires et aéronautiques
Sincèrement.
David Landelle (le 01/04/2016)

 


Un bilan de 2015 et un regard sur 2016 (26 février 2016)

 

Merci pour cette info.

Le nucléaire est englué dans une spirale vicieuse : les ENR subventionnés provoquent de la surproduction qui casse les prix de vente de l’électricité, rendant non rentable le nucléaire, alors qu’on présente le nucléaire indispensable pour stabiliser le réseau et pallier les intermittences.

Une seule façon de s’en sortir : obliger les ENR à gérer leur problème d’intermittence, pour qu’elles investissent dans les capacités, perdent leur rentabilité, et quémandent de l’électricité que les grandes compagnies (EDF, RWE, E-ON) leurs vendront au prix maximal !

A bientôt

Patrick MICHAILLE 

 


 Diffusion de Nucléaire et Energies n° 67

 

Bonjour Dominique

Le texte complet comportait initialement un long développement sur les effets immédiats que l'accord avec l'Iran a produit tant sur le plan politique qu’économique, les deux domaines étant étroitement liés comme c'est très souvent le cas.

Ce texte relativement long présentait un certain intérêt, mais nous éloignait sensiblement de notre propos : le Nucléaire, les Energies ou la non-prolifération et nous amenait sur un terain où nous n’avons pas de légitimité particulière. Nous avons donc décidé d'abréger le texte chacun pouvant se documenter par ses moyens. Malheureusement cela avait été fait incomplètement; merci à vous de nous l'avoir souligné ce qui a permis la correction du site (voir ici).

Bernard Lenail

12 janvier 2016 

 


 Diffusion de Nucléaire et Energies n° 67 

 

Bonjour,

J’ai lu avec intérêt quelques articles de ce nouveau numéro, notamment celui de Darricau sur le nucléaire iranien page 39. Il se termine de façon un peu curieuse (page 45), comme si il manquait une suite : paragraphe intitulé « effets immédiats de l’accord… » qui ne fait qu’une ligne. Y aura-t-il une suite ?

Cordialement.

Dominique GRENECHE

9 janvier 2016



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